Forum pour la Gauche Communiste Internationaliste
« Le nombre ne pèse dans la balance que s’il est uni par l’entente et guidé par la connaissance » (Marx, Adresse de l’AIT – 1864).
« On ne saurait insulter plus grossièrement, mépriser plus totalement la classe ouvrière, qu’en prétendant que : « les controverses théoriques sont uniquement l’affaire des intellectuels ». […] Toute la puissance du mouvement ouvrier moderne repose sur la connaissance théorique » (Rosa Luxemburg, Avant-propos à la Ière édition de Réforme sociale ou révolution, 1899).
Le marxisme est à la fois une méthode d’analyse et une arme de combat pour l’émancipation du prolétariat : il n’est ni une théorie élaborée en chambre, ni une agitation irréfléchie. Réflexions et actions sont indissociablement liées. Séparer le volet théorique de l’engagement politique aboutit, soit à l’intellectualisme, soit à l’activisme sans principes. Comprendre le monde d’un point de vue de classe n’a de sens que dans la perspective de le transformer. L’un ne va pas sans l’autre : ce sont les luttes sociales et l’engagement en leur sein qui alimentent l’élaboration politique, en retour, cette dernière féconde et guide l’action. Cependant, si ces deux volets du marxisme sont indissociables, l’importance respective à leur accorder varie en fonction du rapport de force entre les classes et de l’état des avant-gardes révolutionnaires.
Aujourd’hui, les deux enjeux majeurs consistent, d’une part, à renouer avec le développement « du marxisme dans tous les domaines de la connaissance » (Bilan [1]) et, d’autre part, à développer le débat entre révolutionnaires avec « le souci de déterminer une saine polémique politique » (Bilan).
A l’image de nos prédécesseurs de la gauche italienne et germano-hollandaise, ces deux tâches ne se réalisent ni en chambre, ni dans l’isolement : elles requièrent méthode et ouverture. Elles doivent néanmoins être précisées aujourd’hui à la lumière du décalage qui s’est développé au sein des groupes de la Gauche Communiste internationaliste entre les nécessités contenues dans la situation économique et sociale et les retards théoriques et difficultés organisationnelles qui les traversent. Quatre axes nous paraissent essentiels pour mener ces deux tâches à bien :
1) Parce que classe exploitée dans la société, c’est essentiellement dans ses propres expériences de luttes que le prolétariat va puiser et enrichir les armes de sa critique : « Il n’y a pas de schéma préalable, valable une fois pour toutes, pas de guide infaillible pour lui montrer le chemin à parcourir. Il n’a d’autre maître que l’expérience historique. Le chemin pénible de sa libération n’est pas pavé seulement de souffrances sans bornes, mais aussi d’erreurs innombrables. Son but, sa libération, il l’atteindra s’il sait s’instruire de ses propres erreurs. Pour le mouvement prolétarien, l’autocritique, une autocritique sans merci, cruelle, allant jusqu’au fond des choses, c’est l’air, la lumière sans lesquels il ne peut vivre… » [2]. Dès lors, la théorie révolutionnaire contient une dimension cumulative essentielle qui nécessite d’inscrire ses réflexions nouvelles dans le prolongement de ses acquis antérieurs. Toute validation ou actualisation des bases du marxisme passe donc par un nécessaire rappel du cadre d’analyse dégagé dans le passé.
2) Cependant, comme classe dominée, outre l’apport de ses propres expériences de lutte, le prolétariat ne dispose ni des moyens ni des outils pour développer une science au service de ses besoins théoriques. Il est forcément tributaire de celle émanant de la société dans laquelle il vit. Il doit donc se saisir du meilleur des avancées scientifiques qui se présentent à lui : « C’est seulement lorsque la science et l’ouvrier, ces deux pôles opposés de la société, s’uniront, qu’ils écarteront, de leur poigne de fer, tous les obstacles sur le chemin de la civilisation » [3]. Ceci suppose inévitablement un effort théorique conséquent. Ainsi, si l’on se penche sur les œuvres majeures produites par le mouvement ouvrier, nous constatons qu’elles sont le produit d’années de recherches et de lectures pour assimiler les acquis de l’époque. Ainsi, rien que pour la seconde édition de son ouvrage sur L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État, Engels a estimé devoir lire « tout ce qui a paru à ce sujet depuis huit ans », et en faire « pénétrer la quintessence dans le livre » [4].
3) Néanmoins, comme le marxisme est né dans une société de classes baignée par l’idéologie bourgeoise, ceux qui le mettent en œuvre sont en permanence exposés à son influence et ses concepts. Or, la science est loin d’être neutre, elle est marquée par tous les préjugés sociaux ; ses points de vue sont donc loin de correspondre à ceux de la classe ouvrière. C’est pourquoi, le marxisme s’est toujours approprié du meilleur des connaissances humaines de façon critique : si Marx et Engels ont su déceler les éléments de progrès dans la science de leur époque, ils les ont aussi toujours débarrassés des préjugés philosophiques ou religieux d’un autre âge. Ainsi, bien qu’ayant lu et assimilé toutes les études anthropologiques relatives au sujet de son ouvrage sur L’origine de la famille…, Engels n’oubliait pas que : « Il n’y a pas de plus grande société d’assurance mutuelle que les préhistoriens. C’est une bande de canailles qui pratiquent la camaraderie et le boycott de clique à l’échelle internationale… » [5].
4) Enfin, œuvre d’une classe qui ne possède que sa conscience et son organisation comme instruments de son émancipation, la révolution prolétarienne implique un mouvement collectif et une transformation en masse des consciences. Son cœur et son âme passe donc immanquablement par la discussion et la confrontation des idées sans lesquelles la classe ouvrière ne pourrait parvenir à la clarté sur les buts et les moyens de ses luttes : « Le nombre ne pèse dans la balance que s’il est uni par l’entente et guidé par la connaissance » [6].
Malheureusement, la tâche prioritaire consistant à renouer avec l’approfondissement du marxisme n’a été ni comprise, ni mise en œuvre par les groupes de la Gauche Communiste internationaliste qui ont réapparu ou se sont développés durant les années 1970.
De même, force est de constater que, malgré quelques tentatives louables, ces groupes n’ont réussi, ni à créer un espace de débat commun, ni à clarifier les divergences léguées par leur histoire. Quarante ans après Mai 68, chaque groupe reste encore jalousement assis sur son héritage et développe sa propre politique, indépendamment ou de façon concurrentielle aux autres. Ces constats se manifestent par six faiblesses majeures qui marquent l’ensemble de leurs activités et prises de positions :
1) En l’absence d’un bilan critique de la connaissance depuis près d’un siècle, la Gauche Communiste internationaliste véhicule de nombreuses conceptions surannées sur bien de sujets. Par exemple, pour en rester au livre cité d’Engels, les écrits de ce courant en répètent invariablement le contenu et toutes ses conclusions, y compris les nombreux concepts et visions pourtant devenus totalement obsolètes aujourd’hui. On peut citer à titre d’exemple : la prétendue organisation communiste et solidaire des premières communautés humaines, le mariage de groupe, l’égalité ancestrale entre les sexes, puis sa dégradation pour les femmes suite à l’apparition de la propriété privée, la naissance conjuguée de l’esclavage et de l’État dans la Grèce ancienne, etc. Toutes ces hypothèses et leurs implications politiques, certes novatrices pour l’époque, sont complètement dépassées à l’heure actuelle et doivent être réactualisées par une compréhension qualitativement supérieure du matérialisme historique. En rester strictement à la lettre des écrits fondateurs, c’est en trahir l’esprit, c’est se poser en défenseur dogmatique d’un marxisme figé. Une telle démarche dessert le marxisme plus qu’elle ne le défend.
2) « Il était minuit dans le siècle », disait Victor Serge, après les défaites subies par la classe ouvrière au début du XXème siècle. En réalité, cette défaite fut autant physique que théorique, car le stalinisme a réussi à imposer son monopole et son influence sur le marxisme pour un bon bout de temps. Ainsi, malgré l’admirable résistance de quelques minorités sur le plan des positions politiques, certaines conceptions et visions perverties du marxisme ont néanmoins percolé au sein de la Gauche Communiste internationaliste. Cette influence était d’autant plus aisée parmi ses héritiers actuels que ces minorités n’avaient pas eu l’occasion de poursuivre ce travail d’élaboration et d’actualisation des bases du marxisme, dans la mesure où leurs priorités étaient, avant tout, de tirer les leçons politiques de la défaite de la vague des mouvements révolutionnaires entre 1917 et 1923, mais aussi de résister à la répression physique et aux conséquences de la seconde guerre mondiale (exode, destructions, morts, déportation…).
3) Ces faiblesses rendent les groupes actuels qui s’inscrivent dans la continuité politique de ce courant politique particulièrement vulnérables à la pénétration de conceptions étrangères au prolétariat lorsqu’ils se penchent à nouveau sur toutes ces questions laissées en suspens depuis près d’un siècle. En effet, la tentation est alors grande de reprendre des conceptions issues de la pensée dominante pour répondre aux questions que le marxisme n’a plus mis à jour et approfondi.
4) Les groupes de la Gauche Communiste internationaliste ont diversement tiré les leçons de la défaite des mouvements révolutionnaires entre 1917-23. Sur certaines questions, elles sont mêmes diamétralement opposées. Il suffit d’évoquer les conclusions tirées par ses deux branches principales : la Gauche italienne et germano-hollandaise. Leur approfondissement et clarification sont donc très loin d’être terminés. Malgré de louables efforts durant les années 1970 pour l’essentiel, et de façon marginale ensuite, plus grand-chose n’a été produit depuis lors en ce domaine.
5) Seuls le débat et la confrontation la plus large dans le milieu révolutionnaires pourraient contribuer à surmonter toutes ces faiblesses. Malheureusement, nous devons là aussi constater que quarante ans après Mai 68, il n’existe toujours pas d’espace commun à la Gauche Communiste internationaliste, et bien des groupes continuent à se regarder en chiens de faïence, tout en pensant même former, pour certains d’entre eux (leur organisation propre avec ses contacts), l’armature du futur parti [7] !
6) Tous ces retards et lacunes, tant sur les plans théoriques qu’organisationnels, se manifestent par des décalages grandissants entre, d’une part, les exigences posées par la situation, les interpellations des nouvelles générations et, d’autre part, la faiblesse, voire l’indigence des réponses politiques et organisationnelles apportées par les groupes de la Gauche Communiste internationaliste.
Ce diagnostic pose d’immenses défis auxquels Controverses essaie, avec ses faibles forces, de répondre au mieux. C’est dans ce contexte que s’inscrivent nos activités et écrits parus depuis la création de notre Forum au printemps 2009, et au moyen desquels nous espérons contribuer à rattraper ce retard théorique et organisationnel des avant-gardes révolutionnaires.
Pour ce faire, nous avons élaboré un site Web ainsi qu’une revue multilingue dont le contenu est centré sur les priorités de l’heure. Ainsi, le n°2 de Controverses dont nous détaillons le sommaire ci-dessous est entièrement consacré à ce besoin urgent de développer politiquement et théoriquement les bases du marxisme.
En parallèle, nous avons également déployé une série d’interventions et d’activités dont l’objectif principal consiste à promouvoir les débats et les rapprochements entre toutes les forces révolutionnaires. Nous y reviendrons dans notre prochain numéro. Pour l’essentiel, elles ont consisté à diffuser notre presse et à tenir des rencontres de discussions avec différents groupes de la Gauche Communiste internationaliste.
En particulier, nous avons consacré une bonne partie de nos efforts à soutenir et participer à l’Appel au milieu pro révolutionnaire lancé par le groupe Perspective internationaliste, texte que nous avons nous mêmes traduit en quatre langues, ainsi que publié et assuré la dissémination. Diverses réunions ayant pour thèmes cet Appel ou d’autres sujets se sont déjà tenues à Bruxelles, Paris et Berlin. D’autres réunions sont en préparation. Le lecteur pourra s’en faire une première idée en lisant notre réponse dans le n°1 de cette revue, en prenant connaissance de toutes les autres réactions [8], ainsi qu’en se reportant au premier article de bilan écrit par Perspective Internationaliste à propos de son initiative [9].
Le n°2 de Controverses
Ce numéro commence par un article qui illustre l’analyse marxiste des racines de la crise économique actuelle et répond aux explications dominantes à son propos : est-ce une crise financière ou une crise classique de surproduction, quelles en sont ses causes et sa dynamique, de quoi demain sera fait, etc. ? Il vient ainsi prolonger et concrétiser le cadre théorique de l’analyse marxiste des contradictions économiques du capitalisme exposé dans le n°1 de cette revue et intitulé ‘Comprendre la crise économique’.
Le thème de la seconde contribution n’a pratiquement pas été traité par la Gauche Communiste internationaliste, à savoir l’émergence et le rôle de la morale dans l’histoire de l’humanité. Elle montre en quoi le marxisme considère la morale, à la fois comme une expression des rapports sociaux contradictoires que les hommes ont noués entre eux dans la production de leur existence, et comme un produit des intérêts d’un groupe social en particulier. Elle essaie d’approfondir cette compréhension grâce aux dernières avancées de la science, et illustre quelques questions éthiques au travers de confirmations anthropologiques.
La question au cœur de la troisième contribution est celle de la conscience de la classe ouvrière en ce qu’elle tente d’identifier ce qui fait obstacle à son développement. Au-delà des idéologies particulières au capitalisme, comme la démocratie ou les nationalismes, cet article essaie de dégager le noyau de l’idéologie du capitalisme en tant que système. L’obligation pour chaque être humain de vivre, d’agir et de penser selon les impératifs du système génère d’elle-même une interprétation de la réalité sociale qui fait obstacle à la véritable conscience de la classe ouvrière.
Notre quatrième contribution porte sur la théorie des crises. Elle tente d’actualiser et de reprendre le fil d’un débat qui n’a plus été sérieusement mené depuis longtemps : la controverse développée par Rosa Luxemburg autour du Capital de Marx. En effet, ce dernier pensait être « arrivé à découvrir la piste de la loi naturelle qui préside à son mouvement – et le but final de cet ouvrage est de dévoiler la loi économique du mouvement de la société moderne » [10]. Or, la lecture de cet ouvrage par Rosa Luxemburg ne permit à celle-ci, ni de comprendre le « problème de la production capitaliste dans ses rapports concrets », ni celui « de ses limites objectives historiques ». C’est pour combler les graves lacunes et contradictions qu’elle voyait dans Le Capital que Rosa Luxemburg rédigea L’Accumulation du capital. L’objet de notre contribution est d’expliquer en quoi il est nécessaire d’en revenir à la cohérence de l’analyse de Marx au travers d’un examen critique des incompréhensions de Rosa Luxemburg [11].
L’article sur la psychanalyse est une introduction à un bilan critique de cette discipline (son origine, son contenu, sa validité scientifique ou non, etc.), et à une évaluation de ses relations et de son influence sur le marxisme. En effet, de par ses fondements théoriques et son importance idéologique, cette discipline constitue un danger qui la rend incompatible avec le marxisme.
L’article sur les mouvements sociaux en Iran illustre comment le mécontentement social dans ce pays a été piégé dans un conflit interne entre différentes factions au pouvoir. Il répond en cela à certaines analyses qui mettent sur le même plan la situation dans ce pays et des événements comme ceux qui se sont récemment déroulés en Grèce ou en France par exemple.
Notre hommage au camarade Mousso, mort il y a trente ans, est traversé par le même souci de réflexion politique, puisqu’il reprend un de ses textes qui synthétise l’un des apports théoriques originaux de la Gauche Communiste de France (1942-1952) sur la nature et le rôle de l’État durant la période de transition du capitalisme au communisme.
Une première note de lecture rappelle aux nouvelles générations tout le danger qu’il y a à se laisser attraper par certains discours critiques qui masquent mal un recyclage de vieilles options staliniennes.
Quand à la seconde, elle présente le contenu d’un ouvrage à paraître aux éditions Smolny intitulé « Le communisme primitif n’est plus ce qu’il était… » qui s’annonce comme étant une contribution majeure à l’actualisation des bases théoriques du marxisme. En voici la brève présentation faite par son auteur qui apparaîtra en dos de couverture : « Lorsqu’en 1877, l’anthropologue Lewis Morgan publia sa Société archaïque, Marx et Engels s’enthousiasmèrent pour ce qui était alors la première véritable théorie scientifique des sociétés primitives et, par contrecoup, de la préhistoire des sociétés de classe. Dans sa célèbre Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État, rédigée sept ans plus tard, Engels en prolongeait les principales conclusions ; sur l’évolution de la famille ou l’origine de l’oppression des femmes, entre autres thèmes, il établissait ce qui allait devenir la référence marxiste. Or, si depuis cette époque, les découvertes ethnologiques et archéologiques se sont accumulées, si les fragments épars dont on disposait alors ont laissé place à vaste fresque, bien rares ont été les tentatives d’actualiser cette référence sur la base de ces matériaux nouveaux. C’est à cette tâche que s’attèle cet ouvrage qui, tout en relevant sans complaisance les nombreuses conceptions dépassées de L’origine de la famille…, montre que la méthode fondée par Marx reste le meilleur instrument pour pénétrer le lointain passé des sociétés humaines – et en forger l’avenir » (Christophe Darmangeat).
Enfin, signalons que toutes ces contributions s’inscrivent pleinement dans les préoccupations centrales posées par la période actuelle et les débats qui traversent les groupes de la Gauche Communiste internationaliste en ce qu’elles prennent position sur nombre de thèses défendues, soit par les uns, soit par les autres, mais tout en respectant « le souci de déterminer une saine polémique politique » (Bilan).
[1] Bilan était le Bulletin théorique de la Fraction Italienne de la Gauche Communiste. Les citations sont extraites de l’introduction à son premier numéro publié en 1933.
[2] Rosa Luxemburg, La crise de la social-démocratie – 1915, Spartacus, 1993, p. 29.
[3] Cité par Rosa Luxemburg dans son Avant-propos à la Ière édition de Réforme sociale ou révolution, 1899.
[4] Lettre de Engels à Sorge du 10 juin 1891.
[5] Lettre de Engels à Kautsky du 13 juin 1891.
[6] Marx, Adresse de l’AIT – 1864.
[7] « …la conjonction des effets grandissants de la décomposition avec des faiblesses très anciennes au niveau théorique et organisationnel, et l’opportunisme dans la majorité des organisations politiques prolétariennes ont mis en évidence l’incapacité de la plupart de ces groupes à répondre aux exigences de l’histoire. […] …maintenant existent les prémisses de la construction du parti communiste mondial. En même temps, le fait que les groupes du milieu politique prolétarien se disqualifient eux-mêmes dans le processus qui conduit à la formation du parti de classe ne fait que mettre l’accent sur le rôle crucial que le CCI est amené à jouer au sein de ce processus. Il est de plus en plus clair que le parti du futur ne sera pas le produit d’une addition "démocratique" de différents groupes du milieu, mais que le CCI constitue déjà le squelette du futur parti » (Revue Internationale n°122, 16ème congrès du Courant Communiste International).
[10] Introduction au Capital (Ière édition allemande).
[11] Notre site Web a publié l’étude critique des théories de Rosa Luxemburg réalisée par Anton Pannekoek. Ce texte en néerlandais sera bientôt disponible en d’autres langues.